Je faisais partie de ces filles qui adoraient les maths đ. J'aimais aussi les langues, la littĂ©rature, je m'intĂ©ressais Ă la psychologie. Mais j'Ă©tais dans une famille de scientifiques. Alors j'ai fait des maths, pas vraiment le choix. Si c'Ă©tait Ă refaire, je ne referais pas pareil... Le monde scientifique et celui du numĂ©rique ont besoin de plus de femmes, c'est absolument essentiel. Mais surtout, chaque jeune fille et chaque femme doit pouvoir choisir, pour elle, la voie qui la fait le plus vibrer, oĂč elle pourra s'Ă©panouir, au delĂ des injonctions et des conseils, mĂȘme s'ils se croient bienveillants.